Le 34e colloque de l’Association des Diatomistes de Langue Française (ADLaF) aura lieu du 7 au 10 septembre à Bordeaux (France).
Il est organisé par l’Institut National de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture (IRSTEA) de Bordeaux, La Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) d’Aquitaine et l’Unité Mixte de Recherche (UMR) Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux (EPOC) de l’Université de Bordeaux.
Les diatomées sont des algues microscopiques au squelette siliceux qui colonisent presque tous les milieux aquatiques (eaux polluées, eaux saines, eaux douces, eaux salées,…). On en compte des milliers et elles sont considérées sensibles aux conditions environnementales.
Si on prend l’exemple des cours d’eau, on en trouve qui vivent en suspension dans l’eau (diatomées planctoniques) et d’autres dans le fond de l’eau (diatomées benthiques). Ainsi, en France, un indice biologique pour les rivières a été développé et normalisé, à partir des diatomées benthiques (Indice Biologique Diatomées ou IBD).
L’IBD permet de définir la qualité des cours d’eau à partir des taxons présents, sachant que certains taxons sont caractéristiques de certaines qualités d’eau. L’IBD est un des indices qu’on utilise pour les paramètres biologiques afin de déterminer l’état écologique des cours d’eau, suivant la Directive Cadre sur l’Eau (DCE).
Bien connaître les diatomées et leurs spécificités permet donc de mieux comprendre voire d’évaluer les écosystèmes aquatiques.
Les organisateurs ont découpé le colloque en 5 sessions principales :
-Taxonomie, morphologie, biogéographie
-Ecophysiologie et écotoxicologie
-Paléoécologie/Paléoocéanographie
-Qualité de l’eau, indices et bioindicateurs
-Phytogénie, caractérisation moléculaire et métagénomique
2 sessions supplémentaires au format spécifique seront dédiées à des ateliers :
-Session méthodologie
-Session « échantillonnage plans d’eau »
L’ADLaF, créée en 1980, est née de la volonté de quelques personnalités de formaliser leurs contacts, de s’informer mutuellement de leurs activités et de structurer un groupe de spécialistes partageant un même sujet d’étude, les diatomées et une même langue, le français.
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