Chaque année, les habitants français produisent en moyenne 354 kg de déchets chacun, selon l’ADEME. Les villes sont souvent surchargées et doivent emmener ces détritus vers des usines ou des centres d'enfouissement éloignés. Un coût non seulement pour le porte-monnaie mais aussi pour l’atmosphère qui reçoit toujours plus d’émissions de gaz à effet de serre. A New-York, une solution plutôt loufoque voit le jour…
La génération de déchets dans les villes, particulièrement des ménages, représente un double coût : économique, puisque le transport et élimination de ces déchets coûte cher ; et environnemental à cause des émissions de quelques gaz tels que le méthane, un gaz à effet de serre très puissant.
Une part importante des déchets générés est constituée des déchets alimentaires : restes de repas, épluchures, etc. Afin de donner une destination plus « utile » à ce type de déchet, deux architectes new-yorkais, André Guimond et Evan Erlebacher, ont eu l’idée de construire d’ici 2020, une dizaine d’îles artificielles dans la Big Apple.
Le projet baptisé « Green Loop » (boucle vert), envisage à ce que ces îles puissent produire de l’engrais à travers le compostage, tout en récupérant le méthane libéré lors du procédé, qui serait ensuite utilisé comme carburant. Les initiateurs de ce projet assurent également qu’un air filtré et une bonne gestion du compost seraient suffisants pour garantir l’élimination de toute nuisance olfactive, principale contrainte du procédé.
Il s’agit sans doute d’un concept innovant et efficace, qui pourrait être appliqué dans toutes villes du monde. A suivre!
[Chronique diffusée le vendredi 4 septembre sur Sud Radio]