Mme MARIAME FOFANA (Burkina Faso) a estimé que le nouveau Programme de développement durable interpelle tous les États Membres sur la nécessité de poursuivre le travail déjà engagé dans le cadre des OMD. C’est un nouveau cycle qui démarre et qui offre aux États l’opportunité de tracer des perspectives nouvelles plus ambitieuses et en adéquation avec les aspirations profondes et légitimes des peuples, a-t-elle poursuivi. Sa délégation tient à plaider spécifiquement en faveur de l’objectif 8 relatif à la jeunesse. Elle met également l’accent sur la nécessité de mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation des objectifs du Programme de développement durable, et souhaite que les mécanismes du financement de ce programme tiennent compte de la capacité des États à s’adapter aux changements climatiques, ce qui suppose une action conjuguée des États et un engagement responsable de toute la communauté internationale.
La question des changements climatiques demeure centrale dans le nouvel agenda et, à ce titre, mérite une attention particulière dans le processus de mise en œuvre des ODD, a souligné Mme Fofana. Par ailleurs, elle a fait valoir qu’il n’était pas juste que les responsables politiques se dérobent de leurs obligations en matière d’aide publique au développement pour prôner un rôle plus accru du secteur privé, sous le label « Partenariat public-privé », comme une solution miracle en matière d’investissements, quand on sait que les investissements sociaux -qui ne génèrent pas de rente financière- ne sont pas la priorité du secteur privé. La réussite du PDD dépendra, selon sa délégation, de la parfaite intégration des stratégies de développement aux niveaux national, sous-régional et régional ainsi que des moyens de planification et des mécanismes de suivi et d’évaluation qui seront mis en place.
Source : ONU