Mme MICHAËLLE JEAN, Secrétaire générale de la Francophonie, a assuré que « l’OIF s’engage résolument aujourd’hui en faveur de ce programme ambitieux de développement pour l’après-2015 ». Elle a aussi assuré que l’OIF resterait mobilisée jusqu’au bout pour qu’un accord ambitieux et durable soit atteint dans quelques semaines à Paris, mentionnant à cet égard les actions qu’a menées l’Organisation pour renforcer les capacités des équipes de négociation des pays les plus vulnérables, en particulier en Afrique. Mme Jean a fait remarquer qu’il faudrait répondre à la mondialisation des problèmes par une mondialisation de la solidarité et des partenariats. Sans renier la responsabilité propre de chaque État dans la réalisation des objectifs, elle a rappelé que la responsabilité était aussi collective, impliquant les organisations internationales, régionales, non gouvernementales, ainsi que les entreprises privées.
Mme Jean a également prévenu qu’il faudrait ajouter aux objectifs fixés aujourd’hui les conséquences des « conflits que nous avons laissé métastaser » et les conséquences de « cette pauvreté sur laquelle nous avons trop longtemps fermé les yeux et qui se compte aujourd’hui en centaines de milliers de migrants ». Soulevant l’urgence, elle a appelé à « poser des gestes concrets, tout de suite, maintenant », sans se contenter de gérer ces conséquences au coup par coup mais en agissant plutôt sur les causes. Elle a ainsi donné l’exemple de ce que fait l’OIF en matière d’éducation et de formation, en matière de paix, de démocratie et de droits de l’homme, ainsi que sur le plan économique avec notamment une stratégie axée sur l’emploi des femmes et des jeunes.
Source : ONU
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