En ouverture de la 21e Conférence des Nations Unies sur le climat (COP21), la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a représenté la Suisse à la rencontre des chefs d’État et de gouvernement. Dans son discours, elle s’est engagée pour la conclusion d’un traité mondial et contraignant sur la protection du climat. "Le réchauffement climatique et ses conséquences pour l’homme et l’environnement font partie des défis majeurs que la communauté internationale doit relever d’urgence", a-t-elle déclaré lundi à Paris. Tous les pays ont donc pour responsabilité commune d’apporter leur contribution afin de limiter efficacement les changements climatiques.
La présidente de la Confédération a ouvert lundi avec plus de 140 autres chefs d’État et de gouvernement la 21e Conférence des Nations Unies sur le climat. Dans son discours, elle a rappelé que le changement climatique est une menace sérieuse pour la planète. La Suisse n’est pas épargnée: "Nos glaciers fondent et reculent chaque année". À terme, les conséquences pourraient être dramatiques pour le pays.
Madame Sommaruga a affirmé avec conviction que la Conférence de Paris sur le climat est une chance historique. La communauté des États doit désormais conclure un traité qui les oblige tous à réduire les émissions de gaz à effet de serre. "Protéger le climat pour les générations futures relève de la responsabilité commune de tous les États" a-t-elle souligné. À cet effet, il faut conclure un traité sur le climat juridiquement contraignant, dynamique et équitable.
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