Si 2015 a déjà été l’année la plus chaude depuis le début des relevés en 1880, les dernières tendances de 2016 semblent aller dans la même direction. Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), les moyennes mondiales sont à un niveau très élevé sur les quatre premiers mois de cette année et avril dernier a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète. Il s’agit du douzième mois consécutif au cours duquel un record de chaleur a été battu.

A en croire l'Organisation météorologique mondiale (OMM), ce sont de nouveaux records qui interpellent sur l'état du réchauffement climatique. Dernières données de l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) à l'appui, l'institution onusienne basée à Genève dissèque les quatre premiers mois de l’année 2016 qui ont tous battu le record de température moyenne. Comme une continuité, avril dernier a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880.

Situation identique à la surface de la planète. En effet, la température moyenne à la surface des terres et des océans a, en avril, dépassé de 1,10 degré la moyenne du 20e siècle – qui s’est établie à 13,7 degrés Celsius. Ce qui constitue, selon l'OMM, le signe d’une accélération du réchauffement planétaire et l'urgence pour les pays d'une ratification rapide de l'Accord sur le climat adopté en décembre dernier à Paris .

Car même si des températures plus fraîches que la normale ont été enregistrées en avril dans le nord-est du Canada et le sud de l’Amérique du Sud, dans certaines parties de la planète en revanche, des températures inhabituellement élevées ont été déjà relevées. A cet égard, l'OMM cite le cas de la Russie et de l'Alaska, où le thermomètre a dépassé la moyenne de 3 degrés ou plus.

Extrait sonore Radio ONU : Correspondance d'Alpha Diallo à Genève, pour la Radio des Nations Unies

Communiqué de l'OMM : La planète se rappelle au bon souvenir des négociateurs de l'Accord de Paris

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