Le guide « Pour une bonne gestion des eaux de pluie » est disponible sur la Toile. Il est mis à disposition par Toulouse Métropole.
Depuis plusieurs décennies, les inondations urbaines se multiplient lors d’événements pluvieux de fortes intensités. Les conséquences de ces phénomènes sur les biens et les personnes peuvent être dramatiques ou tout au moins génératrices de dégâts matériels et de gênes pour la population et l’activité urbaine.
Comme indiqué sur le site afférent au guide, les eaux pluviales, partie intégrante du cycle de l’eau, représentent à la fois un atout et une contrainte. Celles-ci rechargent les nappes phréatiques, arrosent nos jardins et espaces verts, rafraîchissent notre espace urbain lors de fortes chaleurs mais aujourd’hui, en ville, elles s’avèrent particulièrement problématiques. Lors de fortes pluies et orages, les eaux pluviales ruissellent, s’accumulent, se concentrent. Nos réseaux saturent, débordent et en résultent d’importantes inondations.
La multiplication des inondations dans les villes est indiscutablement liée à la densification de la ville. La mise en place de réseaux séparatifs sur Toulouse Métropole, séparant ainsi les eaux usées et les eaux pluviales, a permis de soulager les réseaux unitaires qui transportaient à la fois les eaux pluviales et les eaux usées. De ce fait, les réseaux spécifiques d’eaux pluviales ont été dimensionnés de façon à supporter des débits plus importants qu’auparavant mais cette solution ne s’avère pas suffisante au vu d’une urbanisation toujours croissante.
Comme cela est écrit dans le guide, afin de répondre aux objectifs que s’est fixé Toulouse Métropole, une nouvelle vision de l’eau dans la ville est à envisager. Intégrer les eaux pluviales dans le tissu urbain tout en maîtrisant leur quantité et leur qualité est aujourd’hui possible grâce à la diversification des solutions.
On peut y parvenir grâce à l’utilisation de techniques représentant une alternative aux réseaux classiques. D’où la dénomination de « techniques alternatives » ou « techniques compensatoires ». Leur fonctionnement repose sur deux principes : la rétention puis restitution à débit limité vers le milieu récepteur, l’infiltration dans le sol afin de réduire les volumes d’eau s’écoulant vers l’aval.
Le document proposé (101 pages), fort bien illustré, se divise comme suit :
-Comprendre la gestion des eaux pluviales
-Les ouvrages : le bassin de rétention sec à ciel ouvert, le bassin de rétention enterré, le bassin en eau, le surdimensionnement de réseau, la tranchée drainante / infiltrante, le puits d’infiltration, la noue et le fossé, le toit stockant, le toit végétalisé, la structure réservoir
-Les fiches thématiques : dépollution : décantation et filtration, infiltration, berges, talus, sécurité, ouvrages de prétraitement, organes de régulation, espaces verts
-Le glossaire
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