Les impacts croissants des changements climatiques imposent une solidarité entre tous les États. Notamment pour financer la transition des pays les plus pauvres, mais aussi pour financer l'adaptation et les pertes et dommages. Oxfam France et CARE France apportent leur décryptage.
L’enjeu financier a toujours été au cœur des négociations sur le climat. En 2015, les pays riches se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique. Deux ans plus tard, ils sont encore loin du compte.
Les financements climat sont le ciment de la confiance entre pays développés, pollueurs historiques, et pays en développement qui sont en première ligne des impacts du changement climatique. C’est une question de justice climatique : les communautés les plus pauvres n’ont pas à gérer seules les conséquences d’un phénomène dont elles ne sont pas responsables.
Lors de la COP21 à Paris, les pays développés ont reconduit l’engagement, déjà pris à Copenhague en 2009, de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour aider les pays en développement à faire face aux dérèglements climatiques, en finançant l’adaptation (irrigation pour l’agriculture, construction de digues, systèmes d’alerte précoce permettant des évacuations) et la réduction des émissions de gaz à effet de serre (développement des énergies renouvelables, transports publics, efficacité énergétique). Deux ans plus tard, ils sont encore loin d’avoir tenu leur promesse.
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