Un groupe de chercheurs publie les conclusions de l’analyse de plus de 700 études indépendantes concernant l’agriculture de conservation (AC) : « The adaptive capacity of maize-based conservation agriculture systems to climate stress in tropical and subtropical environments: A meta-regression of yields ».
L’AC est largement promue en Afrique subsaharienne en tant que moyen adaptable et durable de pratiquer l'agriculture dans des climats changeants. L'AC a trois grands principes : la perturbation minimale du sol par la plantation sans labour, la diversification des cultures, et la couverture du sol par des résidus ou des cultures de couverture.
C’est donc plus de 700 études indépendantes qui ont été examinées pour savoir si l'AC fonctionne dans une variété de conditions environnementales dans les régions tropicales. Les auteurs ont constaté que dans les conditions de sécheresse et de haute température, les rendements de maïs sous AC se sont améliorés par rapport à l'agriculture conventionnelle. Cette amélioration relative, disent-ils, est due au fait que l’AC contribue à mieux infiltrer l'eau dans le sol que l'agriculture conventionnelle. Ces mêmes caractéristiques de rétention d'humidité qui rendent l'AC efficace dans des conditions de sécheresse peuvent aggraver l'impact des inondations. Cependant, les sécheresses devraient empirer dans les années à venir, rendant ces qualités de rétention d'eau probablement plus avantageuses à long terme.
Dans l'ensemble, l'étude a montré que les systèmes CA ont des rendements plus stables à différents niveaux de stress, surpassent souvent leurs équivalents conventionnels, même sans ajout d'engrais azotés, et augmentent la capacité d'adaptation des systèmes de culture à base de maïs.
* Texte tiré de la nouvelle du CIMMYT.
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