La 47e session du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC 47) s’est tenue du 13 au 16 mars 2018 à Paris, en France, au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et a réuni environ 350 participants venus de plus de 130 pays.
Après l’ouverture de la GIEC 47, le Président du GIEC Hoesung Lee a suspendu la séance plénière pour la célébration du 30e anniversaire du GIEC. La célébration, organisée par le Gouvernement de la France, a présenté une vue d’ensemble des origines et de l’évolution du GIEC, ainsi qu’un historique de la science du climat. Mercredi 14 mars au matin, la séance plénière du GIEC a repris.
Au cours de la GIEC 47, le Groupe a adopté des décisions portant sur:
Le Groupe a entendu des présentations des coprésidents des groupes de travail (GT) sur les rapports des bureaux des GT concernant la sélection des auteurs principaux chargés de la coordination, des auteurs principaux et des éditeurs réviseurs pour les contributions des GT au sixième rapport d’évaluation.
La GIEC 47 a également entendu des rapports de situation sur les activités de communication et de sensibilisation et sur les produits complémentaires du sixième cycle d’évaluation, notamment:
La prochaine réunion du GIEC aura lieu la première semaine d’octobre 2018 à Incheon, en République de Corée, pour approuver le RS15. La GIEC 49 se réunira en mai 2019 à Kyoto, au Japon, pour approuver le Rapport méthodologique destiné à affiner les Lignes directrices 2006 du GIEC.
BREF HISTORIQUE DU GIEC
Le GIEC a été créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) afin d’évaluer, de manière exhaustive, objective, ouverte et transparente, les données scientifiques, techniques et socio-économiques permettant de comprendre les changements climatiques d’origine anthropique, leurs impacts potentiels et les options envisageables pour l’adaptation et l’atténuation. Le GIEC est un organe intergouvernemental et scientifique comptant 195 pays membres; il n’entreprend pas de nouvelles recherches ni n’assure la surveillance des données liées au climat. Il procède plutôt à des évaluations de l’état des connaissances sur les changements climatiques, sur la base de la documentation scientifique et technique publiée et ayant été soumise à un examen collégial. Les rapports du GIEC se veulent pertinents pour les politiques, sans être directifs...
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Source : Bulletin des Négociations de la Terre
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