D'après une récente étude de l'OCDE, la consommation de métaux devrait passer de 7 à 19 milliards de tonnes par an d’ici 2060. Prisés de l’industrie numérique, de l’énergie, de l’automobile ou encore de l’aéronautique-défense, les métaux stratégiques (chrome, étain, nickel, cobalt…) sont de plus en plus convoités. L’offre n’étant pas extensible à l’infini, leur rareté interroge sur la dépendance à venir de certains pans de notre économie, et de notre pays en général.
Pour la plupart importés dans notre pays, ces métaux sont indispensables à de nombreux secteurs de l'industrie française. La dépendance française à des métaux essentiellement importés s'est rappelée à nos entreprises lors de crises successives, conséquences d’un contexte géostratégique à l’origine de tensions sur certains marchés : terres rares, cobalt, aluminium.
C'est dans ce contexte que la section des activités économiques du CESE, après s'être penchée sur la question industrielle, puis sur l’énergie, a décidé, début 2018, d'aborder le sujet de la dépendance aux métaux stratégiques. Le projet d’avis présente des préconisations pour concilier développement et emploi avec une consommation plus sobre.
Ce projet d’avis est rapporté par Philippe SAINT-AUBIN (Groupe CFDT), pour la section des activités économiques, présidée par Delphine LALU (Groupe des Associations). Il sera présenté lors de l’assemblée plénière du Conseil économique, social et environnemental le 22 janvier à 14h30.
La séance sera retransmise en direct sur le site internet du CESE : www.lecese.fr.
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