Oxfam, dans son rapport « Inégalités de genre et insécurité alimentaire », publié le 15 juillet 2019, souligne que les femmes sont les premières victimes à la fois de la faim et des effets des changements climatiques. Alors que ce sont souvent elles qui mettent en place des solutions agroécologiques, seules 13% d'entre elles ont accès à la terre. Leur potentiel, tout comme celui des peuples autochtones, dans la lutte contre la crise climatique est largement ignoré.
--- Présentation du rapport :
Dix ans après la crise des prix des denrées alimentaires, pourquoi les agricultrices souffrent-elles encore de la faim?
La crise des prix des denrées alimentaires de 2007-2008 a eu des répercussions dévastatrices pour les populations les plus pauvres du monde, les petits exploitants agricoles et surtout pour les femmes. Celles-ci sont victimes de discriminations et doivent assumer de lourdes responsabilités familiales. La réponse internationale à la crise a vu le
lancement de nombreux projets et de nouveaux dispositifs, mais leur financement a été insuffisant et les politiques mises en œuvre n’ont pas permis de remédier aux déficiences structurelles du système alimentaire international. Dix ans plus tard, à l’aulne des changements climatiques et de l’aggravation des conflits, de nouvelles initiatives politiques s’imposent afin de rééquilibrer le système et de répondre aux besoins et aux attentes des communautés paysannes, en mettant à nouveau l’accent sur les besoins des femmes.
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