Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.
Par Marine Bertuzzi, Agence française de développement (AFD); Laëtitia Tremel, Agence française de développement (AFD) et Thomas Melonio, Agence française de développement (AFD)
Après le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, tous les regards se tournent vers la Chine, deuxième économie mondiale et premier pays émetteur de CO2.
La Chine se veut très active en matière de conservation de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique. Elle sera d’ailleurs l’hôte, en octobre 2020, de la COP15 biodiversité qui aura la tâche de fixer de nouveaux objectifs mondiaux en la matière après 2020.
Mais cette ambition se traduit-elle dans les faits ? Cette interrogation se pose aussi bien sur le plan domestique qu’international, à l’heure où l’initiative des « Nouvelles routes de la soie » (BRI en anglais, pour « Belt and Road Initiative ») augure une phase nouvelle de globalisation, et renforce le rôle de la Chine en tant que pourvoyeuse de financements pour de nombreux pays. Lancée en 2013 par le président chinois Xi Jinping, l’initiative visait à construire un réseau d’infrastructures – principalement de transports – entre la Chine et les pays d’Asie et d’Europe situés le long des anciennes routes commerciales de la soie. En 2017, le gouvernement chinois prévoyait de consacrer 113 milliards de dollars au financement de l’initiative.
Tandis que les émissions chinoises liées aux activités humaines auraient crû de 2,6 % en 2019, selon le Global Carbon Project, les financements chinois à l’étranger contribueront-ils, eux aussi, à une croissance des émissions mondiales de CO2 et à la destruction de la biodiversité ?
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Marine Bertuzzi, Chargée de recherche, Agence française de développement (AFD); Laëtitia Tremel, Chargée de recherche, Agence française de développement (AFD) et Thomas Melonio, Directeur exécutif « Innovation, recherche et savoirs », Agence française de développement (AFD)
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
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