Une publication de European Scientist (Gwladys Johnson), en date du 15 mai 2020, relate le procédé de l’agromine. En effet, comme l’évoque la publication, l’agromine consiste à planter certains types de végétaux sur des terres contaminées. L’objectif des végétaux est d’absorber les ressources minérales ou les métaux polluants les sols. Ainsi, les atouts de la méthode sont :
-exploiter des sols impropres à la culture ;
-détoxifier les sols ;
Par ailleurs, l'article précise également que le procédé de l’agromine s’inscrit dans le cadre de l’économie circulaire :
-l’énergie créée durant la combustion des plantes peut être utilisée pour la production électrique ou le chauffage ;
-les cendres obtenues après extraction du minerai peuvent être utilisées comme fertilisant des nouvelles cultures.
Jean-Louis Morel, du Laboratoire Sols et Environnement de centre INRAE Grand-Est-Nancy, a déclaré : « Jusqu’à présent, on considérait seulement l’aspect de dépollution des sols, mais maintenant, avec l’agromine, on peut aussi valoriser le minerai. C’est ainsi qu’on peut extraire jusqu’à 100 kg de nickel par hectare de culture d’Alyssum murale. C’est moins que les quantités extraites par les procédés miniers classiques, mais on évite la dégradation des sols et la pollution des eaux liées à ces procédés ».
D’après une publication de l’INRAE (Pascale Mollier), en date du 4 mai 2020, le procédé de l’agromine pourrait faire l’objet d’un cadre réglementaire, parmi la loi sur l’économie circulaire. En effet, cela est en cours de discussion au sein du Parlement français. Cependant, les matériaux qui contiennent des métaux sont actuellement considérés comme des déchets.
Sources de l’information : publication de European Scientist (Gwladys Johnson) et de l’INRAE (Pascale Mollier) ; Illustration : Pixabay
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