Nombre de jeunes francophones sont attendus à la première école d’Eté, Ouaga 2009. Eux, ils y sont déjà. Une première vague de jeunes francophones a foulé le sol burkinabé depuis le jeudi 6 aout 2009, veille du Jour-J.
Du jeudi 6 août au soir à la mi-journée du lendemain, une vingtaine de jeunes ont déjà été enregistrés et logés à l’Hôtel Pacific, retenu pour abriter les « Ecoliers », au cœur de la capitale burkinabè, Ouagadougou. Que ce soit à la table du petit déjeuner, dans les couloirs ou même dans les chambres de cet hôtel trois étoiles, ils sont aisément identifiables. Leur allure de jeunes leaders francophones tranche sûrement avec celle des autres clients de l’établissement hôtelier et surtout la très rapide intégration dont ils ont créé les conditions, malgré leurs origines diverses, participent à leur identification.
Venus de différents horizons, Togo, Cameroun, Mali, Rwanda, Côte d’Ivoire, Maroc, ils attendent une chose, le début effectif des travaux proprement dit. Quelques uns ont livré leurs premières impressions et leurs attentes.
Jean-Fichery Dukulizimana est Rwandais. C’est sa première fois de venir en Afrique de l’Ouest. Après quelques heures de séjour, il a pu déjà apprécier quelques différences entre le Rwanda et le Burkina Faso. « J’ai pu sortir un peu dans la ville depuis hier que je suis venu ; et j’ai été impressionné de voir beaucoup de femmes au guidon des motos, alors que chez moi c’est vraiment rare », à déclaré cet acteur des Technologies de l’information et de la Communication, au lendemain matin de son arrivée, précisant qu’il espère impatiemment l’arrivée des autres délégations pour échanger avec elles.
Parlant d’échanges, Régis Aniglo du Togo également y a mis un accent particulier. « J’attends beaucoup de ces rencontres pour renforcer mes capacités qui, je le souhaite, doivent aboutir à un réseau dynamique entre les participants », a déclaré le Togolais militant des droits de l’Homme.
Elodie Appia vient de la Côte d’Ivoire. Juste à quelques minutes de son arrivée elle se dit « séduite par l’accueil, et la sympathie des jeunes francophones qui étaient déjà arrivés », avant d’ajouter que : « J’espère que pendant ces dix jours on pourra non seulement échanger avec les frères de divers horizons, surtout renforcer nos capacités pour des actions beaucoup plus accrues en faveur de l’environnement ».
En tout cas, la fête s’annonce très belle.
Maxime DOMEGNI, Jeune Reporter
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