Vendredi 15 juin 2012.
Malgré le climat sociopolitique des plus tendus dans le pays, une cinquantaine de jeunes ont quand même pu faire le déplacement du campus de l'Université de Lomé pour assister à l'atelier de mobilisation de la jeunesse sur l'Economie verte et Développement durable.
L'initiative de cette rencontre d'une journée est prise par deux structures de jeunes à l'instar du groupe de participants togolais au Forum international de la Francophonie sur Jeunesse et Emplois Verts de janvier 2012 à Niamey (Niger) et l'ONG Jeunes Volontaires pour l'Environnement (JVE). Dans la salle, personne ne sera à RIO+20 la grande messe mondiale sur le développement durable. Mais tous ont quand même leurs regards fixés sur les conclusions de cette conférence et surtout sur l' " après-Rio ".
Dans un premier temps les organisateurs ont introduit le nouveau concept d'emplois verts aux participants, à travers une restitution des recommandations du Forum international de de la Francophonie sur les Emplois Verts de janvier 2012 à Niamey. Suivront deux communications intitulées " Rio+20 bilan, enjeux et perspectives " et " les emplois verts, quelle opportunité pour la jeunesse togolaise ?" qui ouvriront un grand la voie à une grand débat.
Lors des travaux, une série de recommandations a été également faite par les jeunes, dans plusieurs domaines tels que l'entrepreneuriat, l'agriculture, les industries extractives, l'artisanat, les TIC, etc. Un plan d'action est également dressé par les participants qui ont vivement souhaité que dans un premier temps, la délégation gouvernementale qui s'est rendue à RIO+20, leur fasse une restitution à son retour. Les jeunes togolais ont également évoqué comme point important la nécessité de la vulgarisation du nouveau concept auprès des dirigeants et parmi les jeunes et surtout l'appui des jeunes en matière d'entrepreneuriat vert.