Par Anne-Sophie Ste-Marie, représentante nord-américaine du Parlement mondial de la Jeunesse pour l’Eau
Sur cette photo, il y a des jeunes de dizaines de pays différents de tous les continents de la terre. Une diversité indéniable s’en dégage. Lorsque nous sommes réunis, les gens qui voyent notre groupe dans la rue ou dans le métro, nous sourient. Dans le métro de Paris, quelques jours avant le début de la COP21 des gens nous ont même adressé directement la parole :
« [à lire avec un accent parisien] C’est tellement BEAU de vous voir tous ensemble ! Vous venez de quels pays ?! Mais… Comment ça se fait que vous vous connaissez tous ?! »
Le groupe avec qui je m’implique depuis deux ans maintenant s’appelle le Parlement mondial de la Jeunesse pour l’Eau (PMJE). Âgé(e)s de 18 à 30 ans, nous provenons des quatre coins de la planète, mais nous portons tous le même message : nous désirons un accès équitable, durable et sécuritaire à des sources d’eau potable provenant d’écosystèmes en santé et résilients aux changements climatiques actuels et à venir.
Les francophones du PMJE se sont donc réunis à Paris, dans le cadre d’un projet conjoint avec l’OFQJ-GWP-PMJE*, pour livrer nos recommandations climatiques sur l’eau, rédigées dans un livre blanc. Celui-ci a eu la chance d’être remis à plusieurs haut dirigeants, dont M. Philippe Couillard et Mme Ségolène Royale, durant la CdP21.
Cette expérience, et toutes les autres qu’offre le PMJE, a permis de mobiliser activement les dizaines de jeunes participants au projet. On les a pris au sérieux, on a cru en eux. On leur a donné la parole en disant : aidez-nous à réparer nos erreurs, aidez-nous à faire un demain où personne ne manquera d’eau potable, personne ne sera menacé par la montée des eaux ou les inondations. On a voulu notre énergie et nos ambitions, mais avons-nous tout donné ? Oui et non. Malgré tous les efforts mis dans ce recueil, celui-ci restera vain sans une étape supplémentaire : l’action.
À l’approche de la prochaine conférence internationale sur les changements climatiques, la CdP22, nos recommandations jeunesses sur l’eau devront dépasser le stade de simple recommandations : elles doivent se traduire par des actions concrètes. Des petites actions locales aux grands plaidoyers à portée internationale, toutes les petites mains des jeunes sont invitées à prendre part à la solution. Ceci vous inclut naturellement, chers lecteurs. Pour en savoir plus, je t’invite à suivre notre réseau sur notre page Facebook et à communiquer directement avec nous en nous envoyant un message.
*OFQJ (Offices franco-québécois pour la Jeunesse), GWP (Global Water Partnership) et PMJE (Parlement mondial de la jeunesse pour l’eau)
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Cet article s’inscrit dans le cadre de l’initiative «Jeunes francophones dans l’action pour le climat» qui vise à faire connaître l’engagement de la jeunesse francophone pour le climat. Ce projet est une initiative d’ENvironnement JEUnesse en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
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