Par Amélie Côté, militante, spécialiste en gestion des matières résiduelles et blogueuse à bricabacs.com
Notre consommation et nos choix quotidiens ont un impact social et environnemental indéniable. Au Québec, l’enfouissement des matières résiduelles représentait 7,2% des émissions de GES en 2013. La surexploitation des ressources naturelles est intimement liée à la diminution de la durée de vie des objets et au rythme effréné de leur production - en accélération constante. Mais quel pouvoir d’agir avons-nous vraiment?
Mon intérêt pour la gestion des matières résiduelles est particulièrement lié au fait que des actions concrètes peuvent être prises pour réduire notre empreinte environnementale.
Face à la complexité des enjeux, la sensibilisation et l’éducation pour une prise de conscience de l’impact de nos choix sont à mon avis incontournables. C’est ce qui m’a mené à mettre sur pied un blogue où l’on parle de solutions et d’exemples inspirants dans le domaine. Le film «Demain» est une illustration probante de ce besoin de positif: 10 266 personnes ont choisi de financer la réalisation d’un film visant à «raconter des histoires qui nous donnent envie de construire un autre monde.»
La popularité croissante du mouvement zéro déchet est une manifestation de la volonté d’agir des citoyens et des citoyennes et de la prise de conscience du pouvoir que nous détenons au quotidien.
Apprendre à faire soi-même, à partager davantage plutôt que d’acheter, à choisir des produits locaux et sans emballages sont autant de gestes positifs que nous pouvons choisir de poser.
Toutes les actions sont importantes pour mener à des changements durables.
Notre mode de vie qui est à revoir, mais des enjeux si complexes ne peuvent pas être le seul fruit de notre consommation. L’intelligence collective et la participation d’un grand nombre de citoyens et de citoyennes à des actions concrètes sont au cœur des solutions. Des initiatives telles que les villes en transition pour réduire la dépendance aux hydrocarbures grâce à des projets locaux en sont un exemple inspirant.
Que ce soit par le partage, l’agriculture urbaine, des projets pour l’inclusion, l’équité et la justice sociale, des actions militantes ou politiques : chacun-e peut jouer un rôle pour contribuer aux changements que nous souhaitons voir en ce monde.
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Cet article s’inscrit dans le cadre de l’initiative «Jeunes francophones dans l’action pour le climat» qui vise à faire connaître l’engagement de la jeunesse francophone pour le climat. Ce projet est une initiative d’ENvironnement JEUnesse en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
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