Par Vannessa Linda Kapche, fondatrice de l'organisation MoringAfrik au Cameroun
La mission de l’organisation MoringAfrik au Cameroun est que chaque personne ait un arbre. Plus concrètement, le projet vise à impliquer l'Homme dans la lutte contre le réchauffement climatique et à diminuer la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Pour ce faire, MoringAfrik fait la promotion de la culture du moringa comme la plante du renouveau écologique mondial.
Le moringa grandit dans les zones arides et piège le carbone. En effet, le moringa a la capacité de capter le carbone et agit ainsi comme un puit de carbone. En plus de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle planétaire, le moringa favorise la fertilité des sols.
«Chaque arbre de moringa qu’on plante est un puits de carbone qu’on crée afin de limiter les émissions des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.»
L’organisation MoringAfrik est basée à Maroua, au Cameroun. D’ici la fin 2016, le projet vise à atteindre au moins 5000 arbres de moringa plantés et cible 2500 ménages. L'équipe compte 2 fondateurs, dont Vannessa Linda Kapche, et 16 membres du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Mali et de la République démocratique du Conge.
Avec un budget de 15 830 500 FCFA (environ 24 133 €), MoringAfrik souhaite sensibiliser l'Homme sur la dégradation de l'environnement et lui faire comprendre son milieu afin d'agir sur celui-ci.
Les activités menées comprennent des formations sur les divers usages du moringa et ses atouts dans la lutte contre le réchauffement climatique dans la santé. MoringAfrik souhaite également créer des centres de pépinières pour ravitailler les villes des pays africains et, enfin, renforcer les capacités des populations locales aux aléas climatiques.
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Cet article s’inscrit dans le cadre de l’initiative «Jeunes francophones dans l’action pour le climat» qui vise à faire connaître l’engagement de la jeunesse francophone pour le climat. Ce projet est une initiative d’ENvironnement JEUnesse en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
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