Le projet « Énergie propre et efficacité énergétique » sera cofinancé par deux prêts, l’un de la Banque mondiale (125 millions de dollars) et l’autre du Fonds pour les technologies propres (23,95 millions). Il s’agira d’aider l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) à bâtir la première de ses trois centrales photovoltaïques solaires de taille intermédiaire pour une production décentralisée. D’une capacité totale de 75 MW, ces centrales font partie de la stratégie du Maroc de parvenir à 14 % de capacités solaires installées d’ici 2020. Le projet devrait également avoir des retombées bénéfiques sur les populations des régions défavorisées du Sud-Est marocain, où les infrastructures seront construites. Ces nouvelles centrales devraient remédier aux baisses de tension et aux interruptions périodiques de courant que subissent actuellement les 120 000 habitants de la région. En fournissant une énergie de qualité en quantité suffisante, elles libèreront le potentiel économique de la région dans les secteurs de l’agriculture, du tourisme et de l’artisanat.
« Ce projet financera l’installation de compteurs horaires, permettant ainsi à plus de 292 000 personnes de bénéficier de tarifs avantageux pendant les heures creuses, explique Charles Cormier, chef au pôle Énergie de la Banque mondiale en charge du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Mais le projet soutiendra également le déploiement d’un programme novateur de protection des revenus afin d’améliorer les recettes de l’ONEE avec l’installation de compteurs intelligents et des infrastructures sophistiquées de mesure pour les gros comptes clients. Enfin, il devrait contribuer à la réduction des émissions de gaz à effets de serre, évitant pendant toute sa durée de vie le rejet de 1,95 million de CO2. »
Source : Banque mondiale
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