Un
atelier de travail national a été organisé le 20 janvier 2011 à
la salle de conférence de la Faculté des sciences, à Moroni aux
Comores. Cet atelier a regroupé des participants venant des autres
îles de l'archipel (Anjouan et Moheli) ainsi que d'autres
responsables des départements ministériels pour discuter et faire
des recommandations qui doivent être prises en compte au niveau
régional dans le cadre du projet Acclimat de la Commission de
l'Océan Indien.
Le
projet régional Adaptation au Changement Climatique (ACClimate) vise
à l'établissement d'une coopération entre les pays-membres de
la COI (Comores, Madagascar, Maurice, Réunion et les Seychelles) en
vue de permettre aux habitants de s'adapter aux problèmes causés
par les changements climatiques. Le projet qui a démarré fin 2008
(pour 3 ans) est financé par la COI/ProGeCo, le Fonds français pour
l'Environnement Mondial (FFEM/AFD), le Ministère français des
Affaires Étrangères et Européennes (MAEE) et la Région Réunion
(France).
Il vise aussi à renforcer les capacités de la COI
et de ses États membres dans le domaine du changement climatique et
de l'adaptation, en agissant avec eux dans 3 directions: (i) le
renforcement des capacités en matière d'observation et de
compréhension du changement climatique, (ii) la mise en perspective
des études sur les effets du changement climatique, et (iii)
l'analyse de la vulnérabilité, définir et élaborer une
stratégie régionale pour l'adaptation au changement climatique.
C'est la troisième composante qui a fait l'objet de l'atelier
de travail.
La
COI a confié au groupement ASCONIT-PARETO, la mission de réaliser
l'étude des risques et des vulnérabilités au changement
climatique dans les pays de la zone ainsi que l'ébauche d'un
plan d'action régional d'adaptation. L'atelier était animé
par madame Véronique Pascal de ASCONIT-PARETO et de Hachime
Abdérémane, consultant national.
Des
recommandations pour le développement d'une vision régionale
partagée entre les pays membres de la COI, en matière de stratégie
d'adaptation, ont été émises. Il est admis par tous que cette
stratégie ne devra pas se substituer aux politiques nationales,
mais les compléter et les renforcer, si besoin, sur les espaces
régionaux. Parmi les recommandations citées, on trouve le souci de
disposer des données fiables sur ce sujet sensible et aussi de
renforcer les capacités à tous les niveaux dans le but de faire
face à ce problème complexe.
La nécessité de consolider
la coopération régionale a été accueillie favorablement, mais
dans le sens à renforcer les efforts qui sont déployés dans les
pays de la zone pour faire face aux effets néfastes du changement climatique.
Les participants ont aussi mis l'accent sur la bonne gouvernance
comme gage d'une meilleure appropriation de la problématique du
développement en général.
Source: HZK-Presse
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