" Du propre aveu d'un expert du ministère de l'Environnement, le gaz détecté est là parce qu'on a foré le puits. En l'occurrence, le ministre a l'obligation d'agir avec diligence et transparence. De quel puits s'agit-il? Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour obtenir l'information détenue par les gazières? Quelles mesures additionnelles ont été prises par le gouvernement pour assurer la protection de notre eau souterraine? ", se questionne Scott McKay.
Le député s'indigne que cette information ait été maintenue secrète par le gouvernement. " Ce cas de contamination de la nappe phréatique québécoise pourrait avoir des conséquences extrêmement significatives pour l'environnement et la santé humaine. Pourquoi le ministre n'a-t-il pas daigné en informer les Québécois? ", a ajouté le porte-parole de l'opposition officielle.
Par ailleurs, le député de L'Assomption réclame que le ministère de l'Environnement poursuive les analyses afin de tirer les conclusions qui s'imposent. " Si, comme le prétend le ministère, on n'a pas les données de départ sur la signature isotopique du gaz déjà présent dans l'eau souterraine au Québec, il s'avère essentiel de poursuivre les analyses afin de l'obtenir, a-t-il soutenu. Il est hors de question que ce mandat incombe au Comité de l'évaluation environnementale stratégique sur les gaz de schiste. C'est le ministre de l'Environnement, Pierre Arcand, qui est responsable de la protection de l'environnement au Québec, pas ce comité où siège d'ailleurs une représentante d'une gazière ", a conclu Scott McKay.
Le Parti Québécois réitère la nécessité de mettre en place un moratoire sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste, le temps que toutes les assurances soient données aux Québécois qui, actuellement, servent de véritables cobayes.
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22/10/24 à 11h20 GMT