L'Alliance pour une révolution verte en
Afrique (AGRA) a publié son premier rapport sur l'état de l'agriculture en
Afrique qui synthétise les données et les analyses provenant de plus de 15
organisations nationales et internationales, parmi lesquelles la FAO, la Banque
mondiale ou les ministères africains de l'Agriculture.
Le rapport se penche essentiellement sur
les cultures vivrières, telles que les céréales et tubercules, et détaille
plusieurs facteurs dont dépendra le développement d'une grande agriculture
africaine :
1.
Le prix des engrais : un cultivateur
américain paie la tonne d'engrais 226 $ alors que son homologue zambien
devra débourser 414 $.
2.
Le droit foncier des
femmes : les femmes, qui sont, de loin, les plus nombreuses à cultiver la
terre en Afrique, ont 5 fois mois de chances qu'un homme d'accéder à la
propriété foncière. Cette injustice les prive le plus souvent d'accès au
crédit, aux technologies et aux services agricoles.
3.
La bureaucratie : dans la
plupart des pays d'Afrique subsaharienne, le processus d'homologation des
semences est d'environ trois ans, un excès de réglementation qui compromet le
développement des marchés semenciers.
4.
La faiblesse de la
recherche : aux Etats-Unis et au Japon on compte 2 640 et 4 380 chercheurs par
million d'habitants. En Afrique, à peine 70.
5.
Le sous-financement: même dans les
pays africains où l'agriculture pèse jusqu'à 40% du PIB, les paysans ne
bénéficient que de 0,25% des prêts bancaires. (...)
Source : Agence Ecofin
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