L’Assemblée générale a également adopté une résolution sur la lutte contre le trafic des espèces sauvages. Par ce texte, elle demande aux États Membres d’ériger en infraction grave le trafic d’espèces de faune et de flore sauvages protégées, de sorte que, dès lors que l’infraction déborde les frontières et qu’y participent des groupes criminels organisés, une coopération internationale efficace puisse être mise en œuvre sous le régime de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, et ce, pour prévenir et combattre la criminalité transnationale organisée.
C’est le représentant du Gabon qui a présenté la résolution, en insistant sur le fait que, dans son pays, le braconnage a déjà causé la perte de près de 25 000 éléphants en 10 ans, ce qui représente près de 80% de la population de pachydermes. Ce trafic, a-t-il poursuivi, génère près de 20 milliards de dollars par an, ce qui contribue, entre autres, à alimenter des groupes extrémistes et des groupes armés qui déstabilisent de nombreux États. La résolution, a estimé le représentant, est une chance de renforcer la mutualisation de nos actions et de mettre en place un mécanisme global qui prendrait en compte toutes les dimensions du problème.
Résolution de l'ONU (853 hits)
22/10/24 à 11h20 GMT