Environnement et développement durable : 20e réseau de chercheurs de l’AUF Ce plus récent réseau de recherche a été créé en mars 2005 à Marrakech.

La réunion constitutive du nouveau réseau de chercheurs en "Environnement et développement durable" s'est tenue, les 24 et 25 mars 2005 à Marrakech (Maroc), en présence de la rectrice de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Mme Michèle Gendreau-Massaloux, du président du Conseil scientifique de l'AUF, M. Abdelhafid Debbarh, et du directeur exécutif de l'Institut de l'énergie et de l'environnement des pays de la Francophonie (IEPF) de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF), M. El Habib Benessahraoui.

Ce vingtième réseau de recherche de l'AUF regroupe une trentaine de chercheurs en provenance des différentes zones de l'espace francophone.

Se réjouissant de la présence de chercheurs de disciplines diverses, la rectrice de l'Agence universitaire a déclaré que le développement durable est un "concept nouveau qui exige une approche globale et systémique et la mise en œuvre d'une réelle interdisciplinarité".

Les cinq champs disciplinaires, adoptés par la communauté internationale au Sommet mondial sur le développement durable, à Johannesbourg en 2002, ont été retenus comme base de travail du nouveau réseau, à savoir l'eau et les sols; la biodiversité; l'énergie; l'agriculture et la sécurité alimentaire, et enfin, la santé.

Le professeur Marianne Von Frenckell, de l'Université de Liège (Communauté française de Belgique), est la coordonnatrice du nouveau réseau. Les autres membres du comité de pilotage du réseau sont les professeurs Guy Matejka (Université de Limoges, France), Omar M'Hirit (École nationale forestière d'ingénieurs de Salé, Maroc), Jean-Pierre Revéret, (Université du Québec à Montréal, Canada-Québec), Pascale Naquin (INSA-Lyon, France), Lamine Kadi (Université de Mostaganem, Algérie) et Amadou Hama Maiga (École inter-États d'ingénieurs de l'équipement rural de Ouagadougou, Burkina Faso).

La rectrice de l'Agence universitaire a aussi rappelé que "la constitution de ce réseau est une réponse à la demande des chefs d'État et de gouvernement ayant le français en partage", exprimée dans la déclaration du Xe Sommet de Ouagadougou, qui inscrit le développement durable comme priorité dans le cadre décennal de la Francophonie.