Le Cirad et l’Auf (Agence universitaire de la francophonie) signent un protocole de coopération, le 12 mai 2005

Par ce nouveau protocole de coopération, les deux institutions confirment l’intérêt et l’importance qu’elles attachent au renforcement des capacités institutionnelles des établissements d’enseignement supérieur et de recherche au Sud par la formation et l’appui à la recherche agronomique et environnementale.

L’accord qui réaffirme les missions communes au Cirad et à l’Auf devrait déboucher sur des actions de partenariat renforcées en matière d’information scientifique et technique : systèmes d’information, campus numériques, formation à distance, documentation, édition.

Michèle Gendreau-Massaloux, recteur de l’Auf, et Benoît Lesaffre, directeur général du Cirad, souhaitent également développer les actions de coopération visant à promouvoir :

- les échanges scientifiques internationaux ;
- l’appui institutionnel aux établissements d’enseignement et de recherche du Sud ;
- les technologies de l’information et de la communication ;
- l’édition et la publication scientifique ;
- le partage d’expérience et d’information.

D’ores et déjà, un projet de partenariat entre le Cirad et l’Auf a été amorcé pour l’adaptation de l’anglais vers le français d’un ensemble de modules de formation sur la gestion de l’information (documents électroniques, bibliothèques numériques, communautés virtuelles, stratégie d’information, systèmes d’information géograhique, sécurité alimentaire) dans le cadre de l’initiative Imark (kit de ressources pour la gestion de l’information) mise en place par la Fao avec de nombreux partenaires nationaux et internationaux.

Le Cirad et l’Auf ont également engagé des partenariats en matière scientifique comme en témoigne l’organisation conjointe Auf, Cirad et Ier (Institut d’Economie rurale), d’un colloque inter-réseaux qui s’est tenu à Bamako (Mali) les 6 et 7 avril 2005. Ce colloque, consacré aux filières d’exportation de produits agricoles du Sud, a réuni une centaine de chercheurs et enseignants chercheurs de tous les pays de la francophonie. Il a permis de favoriser une approche pluridisciplinaire des problématiques relatives à la mutation de l’environnement international et national des producteurs de matières premières agricoles.