« A terme, le solaire va s'imposer. Non par choix idéologie ou souci de l'environnement, mais parce qu'il sera économiquement le plus rentable » déclare Philippe Malbranche, spécialiste des technologies solaires au Commissariat à l'énergie atomique (CEA).Les projections de l'INES (Institut national de l'énergie solaire) sont implacables. En France, selon que l'on réside au Sud ou au Nord - et que l'on bénéficie d'un ensoleillement annuel moyen de 1 800 ou de 900 heures -, l'électricité d'origine photovoltaïque coûte aujourd'hui, en considérant que l'installation est amortie en vingt ans, entre 25 et 50 centimes d'euros le kWh. Une dépense à comparer aux quelque 13 centimes d'euros, taxes comprises, facturés par EDF en option de base.
En 2010, la fourchette devrait descendre entre 20 et 40 centimes d'euros. En 2020, entre 10 et 20 centimes d'euros. Et, en 2030, les coûts devraient tomber en dessous de 10 centimes d'euros le kWh, que l'on habite à Lille ou à Marseille. Or, à 10 centimes d'euros le kWh, le solaire est concurrentiel vis-à-vis de toutes les autres sources d'énergie qui, dans un même temps n'auront pas manqué d'être revues à la hausse. Leschercheurs estiment donc qu'en 2030 l'électricité obtenue à partir des panneaux photovoltaïques sera devenue la plus compétitive du marché.
Source : http://www.tecsol.fr
Mis en ligne le 05 décembre 2007
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