« Durant cette année internationale de la biodiversité, la Convention continue de traiter des menaces majeures que représentent les prises de pêches involontaires, les collisions avec les navires, les nuisances liées au bruit dans les océans et les changements climatiques pour sauvegarder ces mammifères marins », a souligné sa Secrétaire exécutive Elizabeth Mrema.
« Les gouvernements doivent intensifier leurs efforts pour mettre en oeuvre les plans d'action définis par la Convention », a-t-elle ajouté.
Le rapport traite des 72 espèces existantes de baleines à dents et rappelle qu'elles vivent à la fois en eau salée et en eau douce, de l'Arctique à l'Amazone ou au Gange. Pour 41 espèces, les données sont même insuffisantes pour déterminer si elles sont en extinction. Il s'agit en revanche d'une certitude pour six d'entre elles.
Le dauphin de Chine (ou dauphin de la rivière baiji) qui vivait dans le Yang-Tsé est considéré comme éteint puisqu'aucun spécimen vivant n'a été aperçu depuis 2002. Le Vaquita, un marsouin vivant au nord du golfe de Californie, ne compte quant à lui plus que 150 spécimens et est menacé du même destin.
86% des espèces de baleines à dents sont en danger, avertit le PNUE, à la fois en raison des techniques de pêche utilisées mais aussi, pour 13 d'entre elles, d'un manque de nourriture due à la surpêche.
Communiqué du PNUE (857 hits)
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