Lyon, France, 22-23 Novembre 2010
Les activités humaines affectent lourdement notre
environnement, avec des conséquences sur le fonctionnement et les
services rendus par les écosystèmes. Le changement climatique,
l'aménagement des territoires et la modification des échanges entre les
écosystèmes et l'apport de polluants chimiques, interagissent pour
engendrer des risques d'impacts plus ou moins intenses et durables.
Il s'agit donc de passer du concept de l'évaluation du risque d'un facteur (physique, chimique, sociétal) sur une cible (un organisme, une espèce), à une approche plus holistique, afin de mieux prédire les conséquences de facteurs de pression multiples sur une société ou un assemblage de cibles en interactions (communautés, écosystèmes). Il s'agit aussi de tenir compte des capacités de résilience de l'écosystème considéré, i.e. de sa capacité à résister aux chocs subis, à s'adapter aux multiples facteurs de stress dans l'espace et le temps, et à retrouver un état d'équilibre.
Ces deux jours de conférences tenteront d'apporter une définition de la notion de vulnérabilité des écosystèmes et des différentes composantes qui la sous-tendent et d'illustrer ce concept et son usage à partir d'exemples concrets, pris sous différentes latitudes, afin d'inclure la vulnérabilité particulière de certains écosystèmes. Ils ont également pour objectif de faire le point sur les méthodologies existantes de mesure de la vulnérabilité des milieux, sur leur application potentielle pour une gestion durable ainsi que sur l'identification des besoins de recherche et développement sur ces concepts.
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