La filière bananière antillaise s'est résolument engagée depuis plusieurs années dans un plan de développement durable de la banane visant à lutter contre les cercosporioses du bananier, à réduire l'usage des pesticides chimiques de 50% supplémentaires entre 2006 et 2013 et à privilégier les pratiques culturales respectueuses des hommes et de l'environnement.
Cette préoccupation essentielle a déjà amené les producteurs à
restreindre considérablement l'utilisation de pesticides dans leurs
cultures. Le résultat est éloquent puisque, en 10 ans, ils ont réduit
leur épandage de près de 70%. Les producteurs poursuivent sans relâche
leurs efforts dans ce domaine.
La lutte contre les cercosporioses
constitue une préoccupation importante de la filière banane et de la
population antillaises, surtout depuis l'arrivée aux Antilles françaises
de la cercosporiose noire qui met en danger la filière économique.
La filière Banane s'est associée aux centres de recherche en environnement et en agronomie (Cemagref, Cirad et Inra) pour apporter des solutions concrètes à ces questions. Les différents partenaires se réunissent ce 21 juin à Neufchâteau, Capesterre en Guadeloupe, afin de présenter les dernières innovations pour une agriculture durable dans ces îles. Les scientifiques présentent les premiers résultats et les perspectives de leurs travaux en matière de lutte contre ces maladies à M. Victorin Lurel, président de la Région Guadeloupe et de M. Jacques Gillot président du conseil général, ainsi qu'à MM Roger Genet, directeur général du Cemagref, Gérard Matheron, président-directeur général du Cirad et Eric de Lucy, Président de l'UGPBAN.
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