Vient de paraitre : L'aménagement durable des universités
Dans un contexte universitaire en mouvement (loi SRU, opération campus, investissements du Grand Emprunt...) où la question du développement durable devient de plus en plus importante depuis le Grenelle (la loi Grenelle impose aux établissements d'enseignement du supérieur de mettre en place un Plan vert), le présent rapport s'intéresse à diverses actions innovantes mises en place dans des universités européennes et touchant à l'aménagement durable des campus.
Quatre universités ont été identifiées comme pionnières : l'université des sciences de la vie à Ås en Norvège, l'université autonome de Barcelone, l'université libre de Bruxelles, et l'université de Lausanne.
Seize actions ont donné lieu à une fiche retour d'expérience : deux sur la gestion de l'eau à travers la question de l'assainissement notamment, deux en lien avec la gestion des espaces verts et leur valorisation, deux sur l'énergie, cinq sur la mobilité (auto et vélo-partage, attribution personnalisée des places de parkings, portail de mobilité extra et intra-campus...) et enfin trois actions plus diverses (déchetterie partagée, travail sur la signalétique et sur la sécurité du campus).
La seconde partie du rapport s'attache à étudier les modalités de transfert de ces actions sur les campus français en s'appuyant sur le cas pratique de l'université de Rouen.
Les conclusions montrent que mises à part certaines contraintes techniques ou réglementaires pour des actions très particulières, le transfert d'actions en matière d'aménagement durable d'un campus étranger à un campus français ne pose généralement pas de difficultés majeures, notamment parce que les universités ont très souvent, en interne, une très grande diversité de compétences. Cette grande technicité sur des thèmes variés fait de ces établissements de réels centres d'expérimentations et d'innovations en matière de développement durable et d'aménagement durable (entendu ici au sens plus large que le seul bâti). De nombreuses universités françaises sont ainsi elles aussi pionnières et leurs actions mériteraient une meilleure visibilité.
Partagez
Donnez votre avis