Est-ce que, dans la révision de 2002 de sa " Forests Strategy " de 1991*, la Banque mondiale a eu tort de lever l'interdiction sur l'intervention dans des endroits où l'exploitation forestière a été réalisée dans des forêts tropicales humides et d'envisager les investissements dans tous les types de forêts ? Les lectures du rapport de l'IEG par le Guardian et le REDD-Monitor disent que " oui, absolument " et que la Banque mondiale ferait bien de déplacer son financement " loin du financement pour les entreprises forestières et des aires protégées gérées par les gouvernements, vers le soutien aux forêts contrôlées par les communautés, qui sont prouvées d'apporter des avantages pour l'environnement, les moyens de subsistance locaux et le climat mondial ".
La lecture même du rapport de l'IEG suggère une réponse plus nuancée, en notant les réussites %u2013 par exemple " Le soutien de la Banque mondiale aux réformes sur les concessions du bois industriel dans les pays tropicaux ayant des forêts humides a contribué à faire progresser l'état de droit, à accroître la transparence et la responsabilité ... et à mettre en vigueur des normes environnementales " %u2013 ainsi que les lacunes, en particulier liées à l'amélioration des moyens de subsistance, la réduction de la pauvreté et le contrôle des opérations de la Banque mondiale dans le secteur forestier...
Source : CIFOR
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