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Étudier le carbone dans les forêts de Zambie pour aider à élaborer une stratégie REDD



  • La modification des régimes pluviométriques, la diminution de l'approvisionnement en eau, la mauvaise qualité des sols et la disparition d'espèces d'arbres ont tous un impact important sur les moyens de subsistance dans de district de Nyimba en Zambie, selon des représentants de six villages locaux. Ils disent qu'une longue marche de 5 km pour trouver un arbre, autrefois commun, de mopane - prisé pour ses chenilles comestibles - est maintenant la norme.

    Qu'est-ce qui se cache derrière ces changements dramatiques? Dans quelle mesure sont-ils causés par la pression croissante sur les ressources naturelles? À quel point sont-ils affectés par les lois coutumières, qui diffèrent d'un village à l'autre?

    Les scientifiques du Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR) tentent de trouver des réponses à ces questions, et d'autres problématiques similaires, en travaillant avec des chercheurs basés dans les villages de la région pour comprendre l'utilisation et la gestion des ressources forestières.

    Connu sous le nom de Projet Forêt Nyimba, ce projet de 3,1 millions de dollars, financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) dans le cadre de l'Initiative des États-Unis pour le changement climatique mondial, aidera les gouvernements locaux, les scientifiques et les communautés locales à créer une image plus complète de la façon dont les forêts de la Zambie sont utilisées et gérées de manière à mieux concevoir la REDD - un mécanisme mondial dans le cadre duquel les pays développés paient les pays riches en forêts pour le carbone stocké dans les arbres afin de soutenir les intérêts locaux et nationaux.

    Le projet sur deux ans mènera des enquêtes et des analyses approfondies afin de collecter des données d'inventaire forestier et de développer de nouvelles méthodes de suivi des variations des stocks de carbone dans les forêts zambiennes. Le but étant d'aider les décideurs politiques et les utilisateurs des forêts dans le développement d'une stratégie nationale visant à réduire les émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts.

    "Plus de 60% ou près de 50 millions d'hectares de terres en Zambie sont couverts de forêts. Toutefois, avec un taux élevé de déforestation et une grande partie de la population rurale dépendant des forêts pour ses moyens de subsistance, nous avons besoin d'informations fiables sur l'état de nos forêts, comment les gérer, comment enregistrer les modifications des stocks de carbone et des stocks forestiers, ainsi que des émissions de gaz à effet de serre", dit Wilbur Simuusa, le ministre zambien des terres, des ressources naturelles et de la protection de l'environnement.

     

    Source: Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR)
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