À l'occasion de la Conférence sur le changement climatique (COP19) qui se déroule actuellement à Varsovie (Pologne), la Commission Européenne - direction générale du développement de l'Office européen d'aide à la coopération, le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et le secrétariat de la Convention sur la lutte contre la désertification (CLD) ont organisé un événement parallèle le 12 novembre sur le thème "Le rôle des écosystèmes dans l'Accord 2015 sur le climat".
Voici le résumé de l'événement préparé par l'Institut international pour le développement durable [notre traduction] :
L'animatrice du panel, Simone Schiele, du secrétariat de la CDB, a ouvert la session en soulignant le rôle positif que peuvent jouer les écosystèmes qui offrent d'ailleurs maintes bénéfices au-delà de l'atténuation et l' adaptation.
L'intervention de Sakhile Koketso, du secrétariat de la CDB, s'est concentrée sur le Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité et le rôle des écosystèmes en réponse au changement climatique. Elle a également souligné que l'adaptation basée sur les écosystèmes (EBA) peut être utile, car elle: peut être appliquée aux niveaux régional, national et local; peut être plus rentable et accessible; maintient les connaissances traditionnelles; génère de multiples avantages sociaux, économiques et culturels pour les communautés locales ; et contribue à la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité.
La présentation de Jasmin Metzler, du secrétariat de la CLD, a porté sur la perspective de la CLD sur le rôle des écosystèmes, axée sur les écosystèmes des zones arides et leur dégradation. Elle a insisté sur la nécessité d'agir au niveau mondial et a présenté le concept de neutralité de la dégradation des terres. Elle a identifié des points d'entrée potentiels dans les négociations de la CCNUCC, en concluant que les écosystèmes des zones arides doivent faire partie intégrante d'un accord post- 2015.
Etienne Coyette, de la direction générale du développement de l'Office européen d'aide à la cooperation, a souligné que l'investissement dans l'EBA : fournit des occasions d'affaires et d'emplois; contribue à l'économie verte et au développement durable; contribue au maintien et à la restauration des écosystèmes sains; favorise la créativité et contribue établir des liens de confiance et des partenariats. Il a évoqué les initiatives politiques de stratégies d'adaptation de l'UE et a donné un aperçu sur les infrastructures vertes, ainsi que des exemples de leurs activités.
Edmund Barrow, de l'Union internationale pour la conversation de la nature, a axé sont intervention sur l'évaluation des risques et la restauration des écosystèmes. En abordant le risque comme la probabilité d'un mauvais résultat sur une période de temps donnée, il a fait référence à la liste rouge des écosystèmes que l'UICN a élaboré. Il a présenté le chemin de l'évaluation des risques vers l'action, en prenant l'exemple d'une zone de désert restaurée en Tanzanie, en se concentrant sur la valeur économique, ses diverses utilisations, la grande valeur de l'écosystème et la séquestration du carbone.
La discussion qui a suivi a porté, entre autres, sur la coopération entre les différents processus et la difficulté de mettre en oeuvre la REDD dans certaines zones.
Source: Institut international pour le développement durable
[COP19-climat]
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