Trouver des solutions pour minimiser l’impact de l’environnement aérien est devenu un véritable enjeu de santé publique. D’après l’Agence Européenne pour l’Environnement, la qualité de l’air est en effet loin d’être satisfaisante. L’air qu’on respire (14m3 par jour et par français) est pollué par des Composés Organiques Volatils (COV) rejetés par différents matériaux (peintures, tissus, etc.), mais aussi par des poussières et par des micro-organismes potentiellement dangereux.
Les Journées Alésiennes de l’Air se dérouleront à la CCI Alès Cévennes les 3 et 4 juillet 2014. Co-organisé par l’École des Mines d’Alès, le Pôle Risques et le réseau Pro Eco 2, ce colloque portera sur la qualité de l’air. Il réunira des industriels, des responsables d’institutions et des chercheurs autour des dernières innovations en matière de gestion de la qualité de l’air (du diagnostic au traitement, en passant par l’évaluation de l’impact des émissions industrielles).
2 enseignants-chercheurs du Laboratoire de Génie de l'Environnement Industriel (LGEI) de l’École Mines d’Alès présenteront leurs travaux de recherche :
-Sandrine BAYLE interviendra sur « Comment collecter et mesurer les bioaérosols »,
-Jean-Louis FANLO sur le « Traitement des odeurs en distillerie ».
Expertise « Odeurs & COV » aux Mines d’Alès
L’équipe de Recherche « Odeurs & COV » des Mines d’Alès met au point des méthodes et des outils pour mesurer la qualité de l’air, la traiter, et évaluer l’impact des émissions industrielles et des micro-organismes sur notre environnement.
Pour les chercheurs, la résolution des problèmes de qualité de l’air passe aussi par une anticipation de l’impact des émissions. Pour agir à la source, ils développent en particulier des outils de l’impact de la gêne olfactive sur le territoire.
L’équipe « Odeurs & COV » étudie également le contenu de l’air en particules aéroportées d’origine biologique (les bioaérosols) pouvant avoir un impact sanitaire ou environnemental.
Des solutions pour les industriels
De nombreuses filières industrielles sont désormais tenues de maîtriser les nuisances odorantes. C’est le cas pour les activités de traitement des déchets notamment.
Certaines entreprises sollicitent l’expertise des chercheurs de l’équipe « Odeurs & COV ». ATEMAX SUD-OUEST, qui exploite une usine d’équarrissage, a demandé aux chercheurs de faire un diagnostic des émissions odorantes de son unité agenaise, qui impactait les riverains. Les chercheurs ont mis en place un dispositif qui croise les données recueillies par les capteurs avec le ressenti des riverains. L’origine des odeurs résiduelles a été identifiée et les chercheurs ont préconisé une série de mesures pour réduire les nuisances odorantes dues à l’équarrissage.
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