Le XXIe siècle verra-t-il la fin des véhicules thermiques ? En Europe, la norme Euro VI imposera à l’horizon 2020 de limiter les émissions de CO2 à 95 g/km par véhicule contre une moyenne de 115 g/km pour une voiture neuve produite aujourd’hui. Les véhicules tout électriques se présentent comme LA solution, avec deux pistes privilégiées : les batteries nouvelle génération et les piles à combustible.
Les moteurs des véhicules électriques en circulation aujourd’hui sont principalement alimentés par des batteries de type Li-ion. Problème : ces dernières présentent une autonomie assez faible - 200 km au mieux. Le but de la recherche dans le secteur des accumulateurs est de stocker de l’énergie en masse et à bas coût. « La recherche tend vers le développement d’accumulateurs verts grâce à la synthèse à basse température, car elle demande peu d’énergie, ou à la biominéralisation en synthétisant des produits issus de la biomasse » indique Jean-Marie Tarascon, professeur au Collège de France et directeur du Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie (RS2E). La batterie lithium-soufre (ou Li-S), dont les prototypes donnent de bons résultats en laboratoire, présente une densité d’énergie massique (la quantité d'énergie qu'une battrie peut restituer par rapport à sa masse) de 400 Wh/kg, soit deux fois celle des batteries Li-ion. « J’ai beaucoup d’espoir pour cette batterie qui devrait arriver sur le marché dans les prochaines années », indique Patrice Simon, directeur adjoint du RS2E...
Source : Le journal du CNRS
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