Le Cameroun a célébré le 9 février dernier l’édition 2021 de la journée mondiale des zones humides, sur le thème « zones humides et eau ». Au cours des activités présidées par le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Hele Pierre, le membre du gouvernement a révélé que le Cameroun consolide en ce moment les fiches d’inscription de six nouvelles zones humides comme sites Ramsar. Les zones humides concernées sont : le parc national de Ma Mbed Mbed dans l’Extrême-Nord, le bas Sanaga vers l’estuaire, la plaine inondée du Nyong dans le Centre, le lac Ossa et le bassin versant du Nkam-Wouri dans le Littoral et enfin la zone humide de Batoke-Bakinguile dans le Sud-Ouest.
A ce jour, le Cameroun compte sept sites Ramsar, c’est-à-dire inscrits sur la liste des zones humides d’importance internationale. Il s’agit de la plaine d'inondation de Waza-Logone (Extrême-Nord), du lac Barombi Mbo (Sud-Ouest), de la partie camerounaise du fleuve Sangha (Est), de la partie camerounaise du lac Tchad (Extrême-Nord), de l’Estuaire du Rio del Rey (Sud-Ouest), de la partie camerounaise du fleuve Ntem (Sud) et de la zone humide d'Ebogo (Centre).
La Convention de Ramsar (traité international adopté en 1971 et entré en vigueur en 1975) est en vigueur au Cameroun depuis le 20 juillet 2006. Selon les sources officielles, les zones humides couvrent près de 70% du territoire national.
15/10/24 à 07h39 GMT