L’économie verte représente « une opportunité dans les pays à faibles revenus où les biens et services environnementaux constituent une composante majeure des moyens d’existence des communautés rurales pauvres et où l’environnement et ses services les protègent en cas de catastrophes naturelles et de chocs économiques » (Lamine OUEDRAOGO, Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, 2012).
Il existe un lien entre gestion des ressources naturelles et lutte contre la pauvreté en raison des avantages que les populations pauvres tirent directement du capital naturel. Une gestion judicieuse des ressources naturelles et des éco systèmes engendre impérativement des résultats positifs dans la réduction de la pauvreté, par exemple, l’exploitation des produits forestiers non ligneux contribue à la création d’emplois et à l’accroissement des revenus au bénéfice de nombreuses personnes surtout en milieu rural. Une promotion véritable de l’économie verte est un vecteur essentiel pour la lutte contre la pauvreté. Cela est particulièrement important dans les pays à faibles revenus où les biens et services environnementaux constituent une composante majeure des moyens de subsistances des communautés rurales pauvres. Le développement de l’économie verte constitue un moyen efficace de réduction de la pauvreté dans les pays africains. Pour cause, les économies africaines s’appuient fortement sur le capital naturel. Des millions de personnes dépendent essentiellement des ressources naturelles telles que les terres, les forêts, la pêche et d’autres types de capitaux naturels. L’économie verte devrait permettre une exploitation plus judicieuse des ressources naturelles à travers des investissements plus productifs et plus efficaces. Pour Philippe Yanogo, « il ne devrait pas avoir que l’économie verte pour lutter contre la pauvreté de façon durable ».
Extrait du Journal semestriel "Naturalie" N°006
05/07/24 à 13h25 GMT