COURRIEL D'INFORMATION ATTAC (n°358)
Vendredi 30/08/02

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Dans ce numéro

1. Sommet de la Terre ou Salon commercial? (Par Friends of the Earth)
Ce document officieux d'accord bilatéral sur « la Globalisation, les Échanges et la Finance » entre les EU et l'UE appelle les pays à suivre intégralement le programme de Doha de l'OMC sur la libéralisation des échanges, mais ne propose que des mécanismes volontaires à propos de la protection de l'environnement.

2. S.O.S. (Par Eduardo Galeano)
Les forêts sont dévastées, la terre se désertifie, les cours d'eau sont pollués, les calottes glaciaires des pôles et les neiges que l'on croyait éternelles fondent allègrement. Dans beaucoup d'endroits il ne pleut plus et dans beaucoup d'autres des déluges s'abattent sans crier gare. Le climat mondial devient fou.

3. Pas de développement durable sans redistribution des terres (Par Bérangère Cagnat)
Pour Paul Nicholson de l'organisation Via Campesina, venue pour l'occasion et pour la première fois prêter main forte au jeune mouvement des sans-terre sud-africains, le constat est clair : "Ce sommet sur le développement durable est d'ores et déjà un échec". D'ailleurs, estime t-il, "Il serait plus juste de parler de Doha + 10 que de Rio + 10, c'est un sommet de plus qui ne fera qu'entériner le règne du libre-echange."

4. Le $ommet mondial du développement durable (Par Agnès Sinaï)
En revanche, le débridage du commerce, de la libéralisation des échanges, l'ouverture des marchés et l'accroissement sans fin de la productivité sont présentés comme les instruments majeurs de la mise en oeuvre du développement durable.

5. Pour les syndicats, trois piliers pour un développement durable (Par Lucien Royer)
Même si le Fonds Mondial pour l'Environnement peut conserver en première approche sa polarisation environnementale, dans la pratique ses programmes doivent être définis de telle façon qu'ils aillent de pair avec le but de couvrir les questions de la pauvreté, de l'exclusion sociale et de l'emploi des femmes, des jeunes et des groupes en difficulté.

6. A l'ombre de Doha (Par Gérard Surdez)
"Le Sommet de Johannesburg fournira une scène médiatique mondialisée à un grand nombre d'éléments parmi les plus irresponsables et les plus
négatifs engagés dans la critique de matières économiques et environnementales internationales. Votre présence ne servirait qu'à populariser et rendre plus crédibles les divers programmes anti-occidentaux, anti-mondialistes, dirigés contre la liberté et contre les individus" ExxonMobil félicitant Georges Bush, Président des Etats-Unis, après qu'il a décidé de ne pas aller à Johannesburg.

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