S'il ne fallait retenir qu'une définition du Forum économique mondial de Davos (Suisse) qui débute ce jeudi 23 janvier 2003 pour cinq jours, en même temps que le Forum Social Mondial de Porto Alegre (FSM), ce pourrait être celle de Thierry Malleret, directeur du Forum en question qui nous assure (rassure ?) que Davos est une "plate-forme qui permet de réunir des personnes de très nombreux domaines, tous les acteurs de notre société, et on pense que l'interaction de ces gens-là dans une atmosphère informelle permet d'engendrer des idées qui éventuellement peuvent permettre d'améliorer l'état du monde."

Si la perspective d'une guerre imminente, les scandales financiers, la mauvaise santé des places boursières seront d'actualité, on pourra remarquer la venue à Davos de Luiz Inacio Lula da Silva, candidat du Parti des travailleurs, élu à la présidence du Brésil en octobre 2002 avec 52 millions des suffrages. Souhaitons que l'ex-syndicaliste devenu président qui avait déclaré "je gouvernerai au nom de ceux qui souffent" puissent rappeler à tous les participants des ateliers (sur le thème "Construire la confiance") que si des alternatives à la crise peuvent émerger aujourd'hui du Forum de Davos, d'autres idées seront échangées du côté de son Brésil natal.