Michel Camdessus, ex-directeur du FMI a présenté en introduction au Forum Mondial de Kyoto (16-23 mars) un rapport d'experts intitulé "Financer l'eau pour tous", qui propose de nouveaux mécanismes financiers de développement appliqués à la gestion globale de l'eau. Un des objectifs énoncés est de réduire la corruption par un accroissement de mesures "transparentes" tant au niveau des Nations Unies qu'à celui des intervenants locaux. Le nombre important d'intermédiaires favorise ce fléau impossible à chiffrer et face auquel on ne peut qu'opposer des principes de bonne gouvernance.
En outre, il recommande que le montant total de l'investissement à destination des pays en développement soit porté à 180 milliards de dollars par an contre ... 80 milliards de dollars aujourd'hui. Le financement des services de l'eau traditionnellement public, devrait selon le rapport de M. Camdessus s'articuler avec des investissments privés par les grandes entreprises (long terme, taux bas mais garantis) mais également par les acteurs privés locaux, en ce sens le microcrédit devrait être valorisé. wwf3
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