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Les petits états insulaires en développement revendiquent leur spécificité


Les petits États insulaires en développement (PEID) ont été au centre des débats du 28 septembre à l’Assemblée générale des Nations Unies. Huit des 22 orateurs inscrits lors des 13e et 14e séances plénières ont présenté les spécificités de ces pays particulièrement vulnérables.

« Notre existence même est en jeu », a lancé, en guise d’avertissement, le Président de la République de Kiribati, M. Anote Tong. Soulignant, comme d’autres orateurs, les défis que représentent le réchauffement climatique et l’élévation du niveau de la mer, il a déploré que la croissance économique prime sur la défense de l’environnement et a invité les pays qui ne l’ont pas encore fait à ratifier au plus vite le Protocole de Kyoto. M. Timothy Harris, Ministre des affaires étrangères et de l'éducation de Saint-Kitts-et-Nevis, a souhaité la création d’un fonds mondial pour faire face aux catastrophes naturelles, comme l’ouragan Ivan qui, a-t-il rappelé, a dévasté la Grenade en quelques heures. Dix ans après l’adoption du Programme d’action de la Barbade, les PEID doivent toujours faire face aux mêmes défis, a constaté M. Jaya Krishna Cuttaree, Ministre des affaires étrangères, du commerce international et de la coopération régionale de Maurice. Il a espéré que la Réunion internationale sur les PEID, que son pays accueillera en janvier prochain, permettra d’aller plus loin que le simple constat et débouchera sur des résultats réalisables. La participation de tous les États Membres est essentielle au succès de la Réunion de Maurice, a insisté M. Sonatane Tu’a Taumoepeau-Tupou, Ministre des affaires étrangères des Tonga.
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