L’Académie de l’Eau organise, à Paris, les 22 et 23 mars 2005, date de la Journée mondiale de l’Eau et du lancement d’une nouvelle Décennie de l’Eau des Nations-Unies, une Conférence Euro-Africaine sur le thème "Eau et Territoire", dans la continuité du 3ème Forum Mondial de l’Eau de Kyoto de mars 2003, et dans la perspective du 4ème Forum Mondial de l’Eau prévu à Mexico en mars 2006.

Cette démarche s’inscrit dans la composante GIRE (Gestion Intégrée des Ressources en Eau) de l’Initiative Européenne sur l’Eau dont le pilotage a été confié à la France. Elle se situe également dans les suites données par la France au rapport Camdessus sur le financement des infrastructures hydrauliques. Elle traduit enfin les préoccupations issues des travaux du G8.

En effet, il est aujourd’hui clair que la mise en œuvre des programmes d’hydraulique passe par une approche de développement équilibré qui doit conduire les autorités publiques et les bailleurs de fonds à intégrer les préoccupations relatives tant à la gestion des ressources en eau qu’à la gestion du territoire concerné, dans une perspective de développement durable.

C’est l’objectif général de cette Conférence Euro-Africaine "Eau et Territoire" qui renforcera les échanges d’expériences de terrain entre les pays d’Europe et d’Afrique, ainsi que la discussion des enseignements à en tirer.

Elle permettra de réfléchir aux modalités d’implication des parties prenantes (usagers, riverains, décideurs, associations, etc.) dans les processus de définition et de mise en œuvre d’actions concrètes incluant les usages des ressources en eau et l’utilisation du territoire, en particulier la réalisation d’ouvrages hydrauliques, les politiques d’occupation du sol, son utilisation agricole ou urbaine, la lutte contre la pollution, la prévention des inondations, la protection de l’environnement, etc.

Il s’agit d’une conférence à vocation technique qui réunira des spécialistes, des experts, des universitaires et des responsables des deux domaines de l’eau et de l’aménagement du territoire.

Les partenaires intéressés des pays africains et européens sont invités à s’impliquer activement dans la préparation de cette rencontre pour y apporter le fruit de leur propre expérience.