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La hausse du prix du pétrole ravive l'intérêt pour les anciens forages


Les Etats-Unis consomment un cinquième de la production mondiale de pétrole. Ils ne possèdent pourtant que 3% des réserves et mis à part en Alaska et dans le Golfe du Mexique, aucun grand champ pétrolifère n'y a été récemment mis à jour. Certains experts estiment toutefois que la quantité encore présente dans les anciens puits du pays, aujourd'hui abandonnés, ne serait pas négligeable (de l'ordre de 370 milliards de barils, soit le double la production totale cumulée des Etats-Unis à ce jour). Jusqu'à présent, la fraction d'hydrocarbures restant dans les champs du Texas, d'Oklahoma ou du Kansas était trop difficile à extraire et donc trop peu rentable pour les grandes compagnies pétrolières. Mais un baril autour des 50 dollars relance l'intérêt d'une telle exploitation. D'autant que les technologies d'extraction ont beaucoup évolué. Bien que plus onéreuses, elles permettent un meilleur rendement que la méthode classique d'injection d'eau. Ainsi, pour évacuer le pétrole, on utilise désormais un gaz comme le CO2 ou un polymère chimique diminuant la porosité des roches. Le nouvel appétit pour les vieux forages se heurte toutefois à un obstacle inattendu : le manque de main d'oeuvre qualifiée dans le secteur. Ce dernier a en effet connu dans les années 1980 des licenciements importants (plus de 100 000 emplois perdus) et les petites sociétés d'exploitation peinent aujourd'hui à trouver des ingénieurs compétents. FT10/10/04 (US developers see hope in
abandoned oil wells)
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