Du 27 au 29 otobre 2004 se déroule à Barcelone la deuxièle édition du colloque EESD sur comment avoir une ingénerie édagogique pour un développement durable. En d’autres termes, quelles générations futures allons nous laisser au monde de demain ?

Ce colloque est parti d’un travail réalisé par l’université technologique de Delft (Pays-Bas). L’objectif était de dépasser l’enseignement des technologies pour y introduire également d’autres notions comme le développement durable. Le point de départ était que les technologies sont souvent critiquées pour causer les impacts sur l’environnment notamment. D’où le changement de cap opéré par l’université de Delft car les technologies peuvent être aussi source de solution pour un développement durable.
Les participants du colloque de 2002 à Delft ont ressenti le besoin de faire de nouveau le point sur ces questions liées à l’éducation dans les formations supérieures d’où l’organisation du colloque en 2004.
Des travaux de recherche sont présentés dans différents domaine dont l’évaluation avec l’appui des cartes cognitives de l’Ecole nationale supérieure des mines de Saint-Etienne.

Dans l’introduction au colloque du 27 ocotbre, nous pouvons retenir une approche intéressante. L’objectif pour les étudiants et donc pour la formation est de savoir comment nous allons vivre sur une planète qui va dans un moyen terme compter 10 millions d’habitants. Ceci doit être le point de départ de la réflexion.
Autre réflexion : les technologies doivent être conçues en fonction du besoin auquel elles doivent répondre et pas forcément l’inverse. La formation et l’ingénérie pédagogique se doit d’intégrer ces données pour être dans une perspective de développement durable.
Une métaphore intéressante a été proposée : aujoud’hui nous avons dans nos cuisines des étagères remplies de livres de recettes. Nous avons également des cuisines remplie de technologies. Et pourtant, nous allons manger plus au Mac’Donald. Sous-entendu que nous avons plus une cuisine où nous ne nous servons pas de tout le savoir ni de tout le potentiel technologique.

Dernier point de cette introduction, l’importance des écoles d’ingénieurs et d’université qui peuvent être des acteurs clés du changement. La représentante du Maire de Barcelone notait que si la ville de Barcelone s’était lancée dans une démarche d’agenda 21 c’est grâce à l’intiative de l’université polytechnique de Catalogne qui organise ce colloque EESD 2004.