Les bidonvilles des villes d'Accra et de Tema pourraient bénéficier de fonds privés d'investissements publics pour l’infrastructure après une visite sur le terrain d'une équipe de UN-HABITAT.

Le département s’occupant de l’amélioration des bidonvilles de l'UN-Habitat, « Slum Upgrading Facilité » (SUF) a terminé une mission réussie dans la nation Ouest africaine du 13 au 17 décembre 2004 où ils ont tenu des réunions avec les acteurs principaux qui ont exprimé leur volonté de soutenir le travail de l'UN-Habitat. L'équipe a visité les vieux bidonvilles de Fadama et de Jamestown à Accra et d'autres dans la ville de Tema. L'équipe était au Ghana pour explorer des secteurs possibles où elle pourrait prêter un appui pour développer le financement du secteur privé pour l’amélioration des bidonvilles. Pendant la semaine de visite, l'équipe d'UN-Habitat a gagné l'appui crucial de la bourse des valeurs du Ghana (GSE), des fonctionnaires du gouvernement et d'autres dépositaires comprenant les habitants des bidonvilles eux-mêmes qui ont dit qu'ils soutiendraient les activités de l'équipe au Ghana.

Le « Slum Upgrading Facility » a été établi par l'Un-habitat en 2004 pour coordonner les initiatives et réunir un capital initial pour le logement dans le but de l’améliorer et le rendre accessible aux ménages de faible revenu ainsi que l’infrastructure urbaine dans des villes des pays émergeants. L’objectif principal de SUF est de mobiliser le capital domestique pour ces activités, rassembler les acteurs locaux appropriés du gouvernement central et local, de la société civile et du secteur privé, et tenir compte des éléments financiers, techniques et politiques de ces initiatives. Lors d'une réunion au GSE, la proposition du directeur général de la bourse de l'UN-Habitat a été bien accueilli par Afedzie d'Ekow et rassuré le chef d'équipe de SUF, Michael Mutter, que la bourse recherchait toujours des manières de participer plus efficacement au développement national.

M. Afedzie a promis de faire pression pour qu’un engagement financier local et spécial aide dans l'amélioration des bidonvilles. "Les gens posent toujours la question de savoir s’il y aurait de l’argent disponible localement pour s'engager dans de tels projets et par expérience je sais que cela est possible en effet,"a-t-il ajouté. Selon le directeur, il était important de créer la prise de conscience parmi les autorités locales sur la façon dont ils pourraient émettre des actions pour aider à financer leurs opérations. Les hauts fonctionnaires du ministère des travaux et du logement soutiennent M. Afedzie dans l’approche de l'UN-Habitat.

Dr. T.f. Agyapong et M. Yahaya Yakubu affirment que le Ghana n'était pas étranger au projet d’amélioration des bidonvilles et ont ajouté que le pays s'était impliqué dans de tels projets sur une petite échelle depuis les années 80. Un de ces projets, le « Urban 4 project » est actuellement en cours et ceci avec l'appui de la Banque Mondiale. Les fonctionnaires ont accentué l'importance de la participation soutenue des potentiels bénéficiaires et ont encouragé l'établissement d'un seul point focal pour les projets d’amélioration des bidonvilles, qui auront tendance à impliquer différents ministères sous plusieurs dimensions. On a proposé le ministère des travaux et du logement comme point focal approprié.

Lors d'une autre réunion, le ministre du gouvernement local et du développement rural, M. Kwadwo Adjey Darko a montré son intérêt pour le projet mais a soulevé une inquiétude concernant les personnes des secteurs ruraux venant pour rechercher du travail dans les villes et qui ne pourraient pas se sentir comme faisant parti d’un tel projet. M. Mutter a apaisé ses craintes disant que les habitants des bidonvilles sauront mieux s’organiser aussi longtemps qu'ils auront été assurés qu'ils tireraient profit du projet.

l'UN-Habitat a également rencontré des fonctionnaires de l’Assemblée de la ville d'Accra aussi bien que l'Assemblée municipale de Tema dont toutes les deux ont exprimé la bonne volonté de participer au programme. Les membres de l'association des promoteurs immobiliers du Ghana (GREDA) dirigé par le Directeur Executif, William Opare étaient plus intéressés d’apprendre au sujet des programmes de SUF. Une visite dans les bidonvilles de Jamestown à Accra avec les responsables de « Slum Dwellers International » a indiqué l'ampleur du sous-investissement dans les logements en ville. Une autre visite dans les vieux bidonvilles de Fadama a montré à quel point les habitants entreprenants sont prêts à créer de nouvelles habitations dynamiques et commerciales mais ceux-ci manquent malheureusement d'investissement par les autorités municipales en ce qui concerne le système d'égouts, de drainage, d’approvisionnement en eau, la collecte d'ordures et de routes pavées.

D'autres discussions ont eu lieu avec les responsables de la banque de HFC, « the People Dialogue of Ghana national federation”, qui a vu la formation de 55 groupes d’épargne dans quatre régions du Ghana depuis son établissement il y a deux ans et qui continue à se développer rapidement, et de la fédération Ashiaman des sans abris, qui augmente l'épargne quotidienne de 45 millions de cedis soit 5,000 de US dollars et de 1.005 membres. Un membre de leur groupe a dit "nous luttions individuellement avant de se rendre compte de la puissance de lutter ensemble et d'aborder nos problèmes en tant que communauté". Le Ghana est un des quatre pays que l'UN-Habitat examine pour évaluer la viabilité des projets pilotes qui pourraient être appliqué dans d'autres endroits. M., Mutter a indiqué que « Le Ghana remplit plusieurs des critères que nous recherchons en évaluant la viabilité financière des projets de l’amélioration des bidonvilles. Ceux-ci incluent un gouvernement local bien établi identifié par le gouvernement central, une base privée dynamique de marché financier, et les organismes de fonctionnement de la communauté, ". Son équipe, qui a une semaine auparavant entreprise une mission semblable en Tanzanie, se dirigera après en Asie pour plus de missions de portée.