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projet d'environnement au burkina faso


Le 05 juin 2005, les médias du monde ont certainement consacré une bonne partie de leurs espaces à l’environnement et particulièrement à sa gestion dans nos villes

La journée mondiale de l’environnement est célébrée par la communauté internationale, le 5 juin de chaque année.
Les Nations Unies l’ont instituée, en 1974, pour susciter auprès des populations une plus grande prise de conscience et le promouvoir l’intérêt des autorités et l’action politique envers l’environnement.
Le PNUE place toujours cette journée sous un thème qui traduit la principale préoccupation du moment. Qui lui semble le plus urgent à résoudre (avertit, attire) tire la sonnette d’alarme sur le problème le plus urgent à résoudre (qui semble le plus crucial).
le 5 juin 2005 a été placé sous le slogan « Des villes vertes, un plan pour la planète ! ». A travers ce message, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) lancent le défi à l’humanité de trouver une réponse aux problèmes causés par la rapide croissance des centres urbains.
Si dans les années 1950 les habitants des villes ne constituaient que le tiers de la population urbaine, aujourd’hui près de la moitié de la population mondiale est urbaine. Le PNUE estime que d’ici 2030, la proportion des citadins sera de 60%.

Cette croissance démographique des villes pose de graves problèmes en particulier dans les pays en développement.
« Dans le monde développé, l’urbanisation a en grande partie coïncidée avec la croissance économique et l’amélioration de la qualité de la vie. Ce n’est pas le cas dans les pays en développement » averti le PNUE. En Afrique, par exemple, plus de 70 % de la population urbaine (soit plus de 160 millions de personnes) vivent dans des bidonvilles.
Au Burkina Faso la concentration de la population dans les villes cause de graves problèmes.
L’air est de moins en moins sain dans les grandes villes telles que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

« La vétusté du parc auto associée au manque d’entretien régulier des véhicules, le type de carburant utilisé le mauvais choix de l’essence et le mauvais dosage de l’huile moteur 2 temps (8%) sont à l’origine des émissions de gaz qui sont sources de pollution de l’air » souligne-t-on dans le rapport 2004sur l’état de l’environnement.

La gestion des eaux usées domestiques est aussi source de préoccupation. Ces eaux sont souvent évacuées manuellement dans le domaine public, provoquant ainsi des pollutions et des nuisances pour le voisinage et le milieu naturel. En outre, les matières de vidange des fosses septiques sont déversées dans les canaux d’eaux pluviales ou dans la nature entraînant une prolifération de multiples vecteurs de maladies.
Les déchets plastiques constituent aussi une menace sérieuse pour l’environnement et les animaux domestiques.
Les autorités publiques du Burkina Faso ont initiées des projets dans le but de résoudre définitivement ces préoccupations.
Elles ont réalisé, à travers le projet d’amélioration des conditions de vie urbaine, des voieries et des infrastructures de drainage des eaux pluviales dans les villes de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso.
Les villes de Koudougou, de Ouahigouya, de Fada N’Gourma ont bénéficié grâce au « programme de développement de dix villes moyennes » d’infrastructures d’assainissement.
Plusieurs projets tels que les « 2éme et 3éme projets de développement urbain », le projet « villages centre banlieue de Ouagadougou » et le projet « jeunes, villes, emploi » vont bientôt être mise en oeuvre.
Les municipalités et les communes urbaines intègre la donne environnement dans leurs plans d’urbanisation Elles initient des projets d’assainissement pour leurs villes.
De ces initiatives, le travail des balayeuses de Rue de la ville de Ouagadougou est le plus connu, il a valu à la ville de Ouagadougou l’admiration, des félicitations et la reconnaissance internationale.

Ces solutions proposées ne seront durables que si les décideurs et la population adoptent des comportements éco citoyens.

La 2ème conférence statutaire du Conseil National de l’Environnement et du Développement Durable ouvert le lundi 6 juin dernier était un cadre adéquat pour prendre des engagements allant dans le sens de la promotion de comportements plus respectueux de la nature.
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