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Premier plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise


Dans la foulée des travaux entourant le Premier plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise, monsieur Alan DeSousa, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable du développement durable et du développement économique, monsieur Robert Perreault, directeur général du Conseil régional de l'environnement de Montréal et chef de la délégation Environnement du Sommet de Montréal, et madame Sophie Labrecque, directrice générale du Fonds d'action québécois pour le développement durable, ont lancé, en présence de nombreux partenaires, le rapport Indicateurs de l'état de l'environnement - Bilan 1999-2003.

Outil de référence, les indicateurs de l'état de l'environnement (période de référence 1999 – 2003) permettent de connaître l'évolution des orientations prioritaires de la phase de démarrage du Premier plan stratégique de développement durable. Ce document se veut le point de repère de l'an 1 du Plan. Il a été réalisé par le Conseil régional de l'environnement de Montréal, grâce au soutien financier du Fonds d'action québécois pour le développement durable.

« En adoptant avec nos partenaires le Premier plan stratégique de développement durable en avril dernier, nous nous engagions à poser des actions concrètes pour tendre vers un environnement meilleur. Le Plan nous indique la route à suivre, mais nous devions aussi lui donner des balises pour nous assurer qu'il soit porteur de résultats. C'est l'objectif de ce rapport qui vient poser un regard sur l'état de l'environnement à Montréal, en lien avec les orientations prioritaires retenues dans le Plan », a déclaré monsieur DeSousa.
« C'est la première fois qu'un tel outil existe à Montréal. Il est certes perfectible. Son principal mérite, c'est toutefois d'exister. À période fixe, les Montréalais pourront savoir s'ils font des progrès pour améliorer leur environnement. », a pour sa part indiqué monsieur Perreault.

Une première mouture d'indicateurs
Les vingt indicateurs de l'état de l'environnement ont pour objectif de donner un aperçu des tendances en matière d'environnement sur le territoire montréalais. Les indicateurs ne donnent pas un compte rendu exhaustif de l'état de l'environnement, mais plutôt une image de l'environnement à un moment précis dans le temps ainsi que son évolution sur une période de cinq ans, soit de 1999 à 2003.

Par exemple, le nombre de déplacements en transport en commun sur l'île de Montréal a connu une croissance continue. À l'opposé, on dénote, pour 1999-2003, une augmentation du nombre de journées avec une mauvaise qualité de l'air, du nombre de véhicules immatriculés ainsi que du nombre de véhicules circulant sur les ponts donnant accès à Montréal et sur les autoroutes de la métropole.

« Cet état de la situation vient conforter la vision promue par le Plan de transport de la Ville de Montréal qui mise sur l'usage du transport en commun et des transports actifs. Nous travaillons tous dans le même sens pour poser des actions qui auront des répercussions favorables sur la qualité de notre environnement à moyen et long terme. Nous pourrons davantage évaluer les résultats de nos efforts communs dans les éditions subséquentes du bilan des indicateurs », a précisé monsieur DeSousa.

Pour ce qui est des indicateurs en lien avec l'orientation « assurer la qualité des milieux de vie résidentiels », on constate une nette amélioration de la qualité de l'eau en rive pour plusieurs secteurs autour de l'île de Montréal. Cependant, l'absence de méthodologie commune empêche de dresser à ce moment-ci un portrait clair de l'évolution des autres indicateurs.

Par ailleurs, les indicateurs concernant l'orientation « pratiquer une gestion responsable des ressources » démontrent que la situation ne s'est pas améliorée tant du point de vue de la consommation des ressources que des rejets dans l'environnement. Pour renverser cette situation, la Ville et ses partenaires proposent notamment, dans leur Premier plan de développement durable, d'étendre la collecte des matières recyclables et des résidus verts à tous les résidents montréalais d'ici l'été 2006, d'implanter des mesures de réduction et de récupération des matières résiduelles dans les institutions, commerces, les industries et les lieux publics et de mettre en place des mesures pour passer à une consommation d'eau et d'énergie plus efficaces.

Enfin, comme le développement durable nous concerne tous, il était important de se munir d'indicateurs qui ciblent spécifiquement les efforts des organismes montréalais. C'est ainsi qu'on note, entre autres, une progression du nombre d'industries, commerces et institutions adoptant de bonnes pratiques environnementales.

Les indicateurs feront l'objet d'une publication aux deux ans et d'une campagne de diffusion visant à informer et à sensibiliser les partenaires du Premier plan stratégique de développement durable et la population montréalaise sur l'évolution de l'état de l'environnement à Montréal et l'avancement des actions entreprises dans le cadre du Plan.
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