Cet institut international est né de la transformation de l’École des ingénieurs de l’équipement rural, des techniciens supérieurs de l’hydraulique et de l’équipement rural.

Un Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) a été lancé à Ougadougou. Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a participé à la pose de la première pierre de cet établissement le 16 juin 2006.

L’institut de Ouagadougou participe à la transformation et au renforcement des capacités de l’École des ingénieurs de l’équipement rural, des techniciens supérieurs de l’hydraulique et de l’équipement rural (EIER/ETSHER), institut inter-États d’enseignement supérieur et de recherche qui a été créé il y a trente-cinq ans et émanant de quatorze États africains francophones.

L’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement doit accueillir un millier d’étudiants d’ici 2010. Il formera des cadres dans le domaine de l’eau, de l’assainissement, de l’aménagement du territoire, des bâtiments et des travaux publics, de l’énergie et du génie civil.

Initiative de l’Institut Nelson Mandela, cet institut international fait partie de la mise en réseau des Instituts africains des sciences et de la technologies (IAST) dans quatre régions de l’Afrique subsaharienne, le premier ayant été installé à Abuja, au Nigéria.

Le projet bénéficie du soutien de l’Institut de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, de la France, de la Suisse, de l’Institut technologique de Bombay (Inde) et de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

Source : Agence universitaire de la Francophonie