Depuis 1979 (base 100), le nombre de voitures en circulation et leur kilométrage moyen annuel ont augmenté, alors que la consommation au 100 km a baissé puis stagne depuis 15 ans. Au total, la consommation de carburants a augmenté de près de 50 % !(source : Observatoire de l'Energie)Tous les indicateurs énergétiques ou environnementaux de ce secteur sont au rouge :

les transports sont en situation detotale dépendance énergétique : ilsdépendent à 97,5 % des combustiblesfossiles ;

l'augmentation de la mobilité amultiplié par 5 la consommation deproduits pétroliers depuis lesannées 1960 ;

la réduction des émissionsspécifiques des véhicules individuelsest actuellement totalement effacéepar l'augmentation du nombre devéhicules (2,51 millions de plus enFrance entre 1995 et 2000) et parl'utilisation toujours croissante dela voiture : durant la même période,le kilométrage moyen annuel aaugmenté de 460 kms ;

les transports routiers ont doublédepuis le premier choc pétrolier de1973, conséquence de la gestion destock à flux tendus et d'une tropfaible prise en compte des coûtsenvironnementaux ;

le transport aérien a explosé(310 %) entre 1973 et aujourd'hui ;

enfin, malgré des progrès sensibles,la route demeure le moyen detransport de loin le plus dangereux.

L'impact humain et économique est considérable : 45 000 morts et plus de 1,3 million de blessés sur l'ensemble de l'Union européenne. Malgré cela le transport routier reste le pilier de notre mode de développement : le recours au transport ferroviaire a baissé de 23% entre 1973 et aujourd'hui. Et l'efficacité énergétique a... diminué !L'intensité énergétique du secteur (énergie/PIB) qui était descendue à 89,7 en 1985, est en effet remontée à 94,4 en 1999 : il faut 5% plus d'énergie « transport » pour produirela même richesse.

Source : Le Clerc.

http://www.cler.org/info/article.ph...